Sélection de la rédaction et articles les plus lus : le « best of 2025 » de Mediacités Lyon

Quelles ont été les enquêtes les plus marquantes ? Celles qui nous ont donné le plus de fil à retordre ? Et lesquelles avez-vous le plus plébiscitées ? Avant de basculer en 2026, nous vous avons préparé un florilège de nos publications des 12 derniers mois.

De gauche à droite et de haut en bas : Michele Kang, présidente de l'Olympique lyonnais, et Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo ; Alain Mérieux ; une classe du lycée musulman Al-Kindi ; Laurent Wauquiez ; Grégory Doucet. Montage : NB/Mediacités.

C’est une figure consacrée à l’approche du 31 décembre : établir des classements et autres « best of » de l’année écoulée. A Mediacités, nous avons aussi sacrifié au coup d’œil dans le rétroviseur en vous préparant trois « Top 5 ». Celui – complètement subjectif et discrétionnaire – de la rédaction sur la base de catégories tout aussi subjectives et discrétionnaires ; celui des visiteurs du site de Mediacités, sur la base des audiences générées par tel ou tel article ; celui, enfin, des abonnés à notre journal. Bonnes lectures !

LA SELECTION DE LA REDACTION

1/ L’enquête qui vous a fait voyager

Un peu plus de 8100 kilomètres et 116 heures de route (entre traversant la Méditerranée entre Alicante, en Espagne, et Alger) séparent Décines‐Charpieu de Brazzaville. Et pourtant, enquêter à l’échelon local peut conduire nos lectrices et lecteurs jusqu’en République du Congo ! C’est le voyage que vous a proposé récemment le journaliste d’investigation Mathieu Martinière qui s’est penché, pour Mediacités, sur le contrat signé entre l’Olympique lyonnais et ce pays d’Afrique centrale.

Le partenariat, estimé entre 5 et 7 millions d’euros, était relativement passé sous les radars médiatiques. Il méritait néanmoins qu’on s’y penche d’un peu plus près… Comme l’a raconté Mathieu dans son enquête, l’OL, qui reste dans une situation financière catastrophique (déficit de plus de 200 millions d’euros la saison passée, avec une dette de 518 millions d’euros), s’est hâté, ces derniers mois, de conclure un « deal » avec le régime du président autocrate Denis Sassou‐Nguesso. L’initiative pose question, alors que le football congolais traverse une période de fortes turbulences, marquée par des accusations de détournement de fonds, et que le clan du chef d’Etat est visé dans l’affaire des biens mal acquis en France.

La nouvelle présidente de l’OL Michele Kang et le président Denis Sassou‐Nguesso, lors de leur rencontre à Brazzaville. Image de la présidence de la République du Congo.

Mais « business is business »… L’accord a donné lieu à une visite de Michele Kang, la nouvelle présidente du club, à l’homme fort du Congo. Et il s’est concrétisé par un slogan touristique (« Destination Congo‐Brazzaville ») sur les T‑shirts des gones, ainsi que par un projet de centre de formation près de la capitale congolaise. Au cœur, des négociations : un certain Thierry Braillard. L’ancien adjoint aux Sports de Gérard Collomb et ex‐secrétaire d’Etat, également aux Sports, a joué les intermédiaires (rémunéré par l’OL) de ce partenariat très discutable.

Le très discutable contrat de l’Olympique lyonnais avec le régime autoritaire de la République du Congo

[Bonus] Des rives du Rhône à celle du Delaware

Une autre publication de Mediacités nous a aussi emmené outre‐Atlantique cette année. Littéralement puisque le journaliste Hugo Coignard s’est rendu dans le New Jersey, sur la côte Est des Etats‐Unis. Il y avait rendez‐vous avec un certain Shawn LaTourette, chef du département de la protection de l’environnement de cet Etat américain. Quel rapport avec l’actu locale lyonnaise, nous direz‐vous ? Shawn LaTourette est l’homme qui, aux Etats‐Unis, a fait plier le groupe Arkema pour qu’il finance des actions de dépollution liées à son exploitation d’une ancienne usine implantée sur les rives du fleuve Delaware. Là, le chimiste a contaminé l’eau et l’environnement aux PFAS… comme à Pierre‐Bénite. Dans l’entretien qu’il nous accordé, Shawn LaTourette livre les secrets de son bras de fer avec l’industriel et les enseignements que certains responsables lyonnais ou français pourraient en tirer.

Scandale des PFAS : l’homme qui a fait payer Arkema pour sa pollution aux Etats‐Unis

2/ L’enquête qui a eu un impact immédiat à Lyon et au‐delà

Pour qui s’intéresse à l’emprise croissante de l’extrême droite sur la société française, le nom de Pierre‐Edouard Stérin n’est plus inconnu. Ce milliardaire, qui a fait fortune en vendant les coffrets cadeaux Smartbox, poursuit un projet baptisé « Périclès », acronyme de « Patriotes enracinés résistants identitaires chrétiens libéraux européens souverainistes », à coup de millions d’euros investis dans des associations ou initiatives qu’il considère alignées ou compatibles avec ses valeurs.

A Lyon, comme Mediacités l’a documenté, Pierre‐Edouard Stérin finance l’association Familya, par l’intermédiaire de sa structure philanthropique le Fonds du Bien commun. Fondée par Thierry et Frédérique Veyron la Croix, Familya œuvre à la prévention des ruptures conjugales « pour protéger les enfants » et à l’accompagnement dans la vie affective. Ses missions sont notamment financées par la Caisse d’allocations familiales (CAF).

Comme le soutien de Pierre‐Edouard Stérin permet légitimement de se poser la question, l’association lyonnaise diffuse‐t‐elle à travers ses actions une conception de la famille prônée par la doctrine traditionnaliste de l’Eglise catholique, en partie grâce de l’argent public donc ? L’enquête au long cours menée par la journaliste Annabelle Martella, en partie en immersion, soulève un certain nombre de questions sur les discours véhiculés en son sein sur la contraception ou l’homosexualité. Elle pointe aussi les liens de Familya et ses dirigeants avec des structures anti‐IVG ou très conservatrices (Alliance Vita, la communauté Saint‐Martin, le fonds de dotation Stella Domini…). 

Les locaux lyonnais de Familya, dans le 2e arrondissement de Lyon. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Quelques jours après notre publication, la métropole de Lyon, qui versait une subvention symbolique de 3500 euros à Familya, nous a fait savoir qu’elle s’abstiendrait à l’avenir de financer l’association. Mais notre enquête a rencontré un écho bien au‐delà de l’agglomération. En plein essor, le réseau Familya a en effet essaimé un peu partout en France. A Orléans, où l’association a inauguré une nouvelle « maison », des militants féministes et la CGT se sont emparés de nos révélations pour organiser une manifestation pour protester contre cette implantation. A Nancy, où Familya a posé bagages en centre‐ville en 2024, le Planning familial de Meurthe‐et‐Moselle a publié un communiqué, citant l’enquête de Mediacités, qui appelle les pouvoirs publics à « une vigilance renforcée » sur l’antenne locale de l’association.

De son côté Thierry Veyron la Croix défend s’inscrire dans « la tradition sociale de l’Eglise » et assure que le financement de Pierre‐Edouard Stérin n’aurait aucune incidence sur ses activités. Pour autant, suite à l’écho rencontré par nos révélations, le fondateur de Familya a annoncé à nos confrères d’Ici Orléans (ex‐France bleu) que son partenariat avec le Fonds du Bien commun prendrait fin en décembre et qu’il ne serait pas renouvelé en 2026.

Familya, l’association proche des anti‐IVG, soutenue par Pierre‐Edouard Stérin, la Région et… la métropole de Lyon

[Bonus] Les conséquences de nos révélations

Mi‐novembre, comme chaque année, Mediacités a passé en revue les conséquences de ses publications dans notre « rapport d’impact ». Dans le cru 2025, vous retrouverez les suites de nos révélations sur la pollution de l’industriel Kem One, sur les Ferrari des frères Bahadourian, sur le coach « prédateur » du FC Lyon, ou encore sur la campagne d’adhésions au parti Les Républicains en Haute‐Loire, fief de Laurent Wauquiez.

FC Lyon, pollution au CVM, Bahadourian, région Auvergne‐Rhône‐Alpes… le rapport d’impact 2025 de Mediacités Lyon

3/ L’enquête qui nous a valu le plus de portes fermées

Un patronyme incontournable et omniprésent dans le paysage lyonnais – jusque dans les noms de rue, de lycée ou de campus universitaire – mais qui provoque presqu’à coup sûr une même réaction : motus et bouche cousue. L’été dernier, Mediacités s’est attaqué à un empire autant qu’à un monument local : Mérieux.

Dans une série en cinq épisodes, nous vous avons raconté tour à tour :

Alain Mérieux fondateur Biomérieux. Lyon 1er février 2022
Alain Mérieux, au siège de l’Institut Mérieux, dans le 2e arrondissement de Lyon, en 2022. Photo : MaxPPP.

Non sans mal donc puisque nombre d’interlocuteurs sollicités pour ces enquêtes – à commencer par Alain et Alexandre Mérieux – n’ont pas souhaité répondre à nos questions. La puissance se mesurerait‐elle au silence qu’elle suscite ? « Personne n’ouvrira sa bouche sans avoir l’autorisation du Pater familias [Alain Mérieux] », nous avait prévenus une de nos sources, bonne connaisseuse de l’empire en question. Même les Hospices civils de Lyon, qui collaborent avec bioMérieux au sein d’un laboratoire commun, nous ont opposé un « silence radio » sur le sujet.

Qu’à cela ne tienne ! A force de rendez‐vous, de coups de téléphone et de recommandations des uns et des autres, nous avons réussi à interviewer plusieurs dizaines de personnes, certaines de façons anonymes donc, pour aborder les différentes facettes de la 16e fortune de France, et première lyonnaise.

Mérieux : un empire lyonnais

4/ L’enquête qui vous a fait changer de regard

Enquêter ne signifie pas forcément dénoncer. Comme chaque année, Mediacités a publié en 2025 des « en quête de solutions », un format dans lequel nous braquons le projecteur sur une initiative qui répond à un problème ou un dysfonctionnement, pour en décortiquer les ressorts, les réussites et les limites. La méthode a été appliquée, en juillet dernier, à la pair‐aidance.

Méconnu, ce terme renvoie à une nouvelle approche de l’hospitalisation en psychiatrie, à propos de laquelle le centre du Vinatier – principal établissement dédié à la santé mentale en Auvergne‐Rhône‐Alpes – fait figure de précurseur. Concrètement ? D’anciens patients, qu’on appelle « pair‐aidants », formés à cela, accompagnent dans leurs parcours de soins des personnes hospitalisées. Interlocuteurs des soignants, présents pour des démarches du quotidien, ils contribuent à rendre moins douloureux les séjours en psychiatrie et se révèlent déterminant dans les processus de rétablissement, comme l’a raconté, nombreux témoignages à l’appui, la journaliste Sophie Ducluzaux.

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Dans les couloirs de l’hôpital du Vinatier, premier établissement dédié à la santé mentale de la région lyonnaise. Image : Youtube Le Vinatier.

Mais, à cause notamment d’une reconnaissance tardive, la pair‐aidance reste encore confidentielle. On estime qu’entre 200 et 300 pairs‐aidants exerceraient en France. Les candidats ne manquent pourtant pas : ils et elles sont ainsi 300 environ à postuler chaque année au diplôme universitaire « pair‐aidance en santé mentale » créé à Lyon par un professeur du Vinatier.

Santé mentale : au Vinatier, l’essor des pairs‐aidants, ces ex‐patients qui accompagnent les personnes hospitalisées

[Bonus] Le droit humanitaire face au sans‐abrisme

Non, tout n’a pas été tenté pour lutter contre le sans‐abrisme dans nos villes. En septembre dernier, nous vous avons raconté comment, à l’initiative de collectifs, d’associations et d’une coopérative historiquement spécialisée dans l’aide internationale, Le Group’, des « sites humanitaires » avaient ouvert en divers lieux de l’agglomération lyonnaise pour redonner un toit et un peu de dignité à près de 200 personnes à la rue. Entre squat conventionné et hébergement d’urgence, la démarche, menée avec la collaboration de collectivités (villes de Villeurbanne et de Lyon, Métropole) et de bailleurs sociaux (Grand Lyon Habitat notamment) se veut inédite dans la mesure où elle se déploie au nom et dans le cadre du droit humanitaire. Mais elle se heurte à la frilosité – c’est un euphémisme – de la préfecture du Rhône…

A Lyon, des « sites humanitaires » bousculent la prise en charge des sans‐abris et soulignent les carences de l’État

5/ L’enquête qui a donné un autre goût à vos tacos

Nous nous sommes bien gardés de trancher LA controverse qui oppose les amateurs de la galette fourrée – est‐elle originaire de Lyon ou de Grenoble ? Mais notre enquête sur « les barons du tacos » a éclairé sous un nouveau jour le phénomène culinaire de ces dix dernières années dans le domaine de la fast‐food. Contrairement à ce que l’essor du nombre de restaurants qui en servent pourrait laisser penser, le marché florissant du tacos ne se partage qu’entre une poignée de familles et d’enseignes.

Pour Mediacités, les journalistes Margaux Nioret, Darius Albisson et Clémence Boissier ont d’abord recensé et cartographié les adresses où on peut déguster le sandwich roboratif (on en compte 42 rien qu’à Villeurbanne, ou encore 24 dans le seul 7e arrondissement de Lyon), avant de tirer le fil de leurs propriétaires.

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Un Chamas Tacos de l’agglomération lyonnaise. Photo : C.Boissier.

Leur enquête s’est intéressée plus particulièrement à la chaîne « Chamas Tacos » – 16 restaurants de Neuville‐sur‐Saône à Givors en passant par Vaise, Bellecour ou Décines. Derrière cette saga, on trouve des parents ou amis originaires de Zarzis, ou qui ont des attaches avec cette ville tunisienne. Il y est aussi question des enseignes « Tacos World », cofondé par un ancien candidat de l’émission de télé‐réalité Koh‐Lanta.

Un marché florissant dévoré en petit comité : à Lyon, les barons du tacos

LES ARTICLES QUI SONT SUSCITÉ LE PLUS DE CURIOSITÉ

Dans cette catégorie, nous avons rassemblé les publications qui ont généré le plus d’audience – pour la presse en ligne, on parle de « pages vues ».

1/ Le feuilleton Philippe Cochet

Il a finalement rendu son écharpe en juillet dernier, après avoir tout tenté pour garder son siège de maire de Caluire‐et‐Cuire. En janvier, nous vous avions raconté la manœuvre de Philippe Cochet (LR), devant le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, pour contester le retrait de son mandat, après sa condamnation pour « détournement de fonds publics » pour l’emploi fictif de son épouse.

Condamné à l’inéligibilité, le maire de Caluire‐et‐Cuire Philippe Cochet refuse sa « démission d’office »

2/ Le lycée Al‐Kindi, la région Auvergne‐Rhône‐Alpes et ses subventions

C’est un autre feuilleton que vous avez pu aussi suivre sur Mediacités. Depuis la fin de l’année 2024, le lycée privé Al‐Kindi, alors dernier établissement musulman sous contrat avec l’Etat, se trouve dans le collimateur de la préfecture du Rhône. Sans attendre la rupture effective de ce contrat (à la rentrée de septembre 2025), la région Auvergne‐Rhône‐Alpes de Fabrice Pannekoucke et Laurent Wauquiez a annoncé vouloir interrompre aussitôt les subventions de la collectivité à Al‐Kindi. A bon droit ? C’est la question qu’un lecteur nous a posée et à laquelle nous avons répondu dans cet article de notre rubrique « Veracités ».

La région Auvergne‐Rhône‐Alpes peut‐elle interrompre ses subventions au lycée musulman Al‐Kindi ?

3/ Comme un avion sans passagers… ou presque

Enquête en deux temps. En avril, Mediacités révèle le doublement du financement par la région Auvergne‐Rhône‐Alpes, encore elle, de la liaison aérienne ultra‐déficitaire entre Orly et Le Puy‐en‐Velay, fief de Laurent Wauquiez, pour un million d’euros. Selon un rapport de la Chambre régionale des comptes de 2022, les avions de 19 places de cette ligne sont occupés en moyenne par 5 passagers. Mais l’enveloppe n’a pas suffi… En octobre, nous publions un second article dans lequel nous vous racontons que la Région a voté une rallonge de plus de 200 000 euros.

Nouveau chèque de la région Auvergne‐Rhône‐Alpes pour la ligne aérienne du fief de Laurent Wauquiez

4/ Où l’on reparle d’Al-Kindi…

468 écoles, collèges et lycées sous contrat dans l’académie de Lyon, mais zéro contrôle… ou presque. En novembre, Mediacités révèle que les services du rectorat n’ont contrôlé aucun établissement privé au cours des années 2023 et 2024, à l’exception d’un seul : le lycée musulman Al‐Kindi de Décines‐Charpieu.

Dans le rectorat de Lyon, l’enseignement privé totalement hors de contrôle, sauf le lycée musulman Al‐Kindi

5/ Le fiasco de la privatisation de l’entretien dans les lycées

Une autre publication qui concerne l’enseignement termine ce « Top 5 » des audiences. Elle concerne aussi la Région. En mai, nous vous avons raconté comment le recours à des prestataires privés pour assurer le ménage dans des lycées d’Auvergne-Rhône-Alpes a tourné à la catastrophe.

« Excréments sur les murs » et agents non payés : dans les lycées d’Auvergne-Rhône-Alpes, le fiasco de la privatisation de l’entretien

LES ARTICLES LES PLUS LUS

Est‐ce l’approche des élections municipales ? Les abonnés lyonnais de Mediacités ont, cette année, plébiscité les enquêtes et autres articles consacrés à la politique locale. Pour conclure ce « best of 2025 », retrouvez ci‐dessous les cinq publications les plus lues par les « visiteurs connectés » à Mediacités, c’est-à-dire celles et ceux qui y ont accès en intégralité. 

1/ Le parcours miné de Grégory Doucet

C’était il y a six mois, soit une éternité vu la vitesse à laquelle évolue la vie politique… En juillet dernier, nous avions passé en revue les obstacles qui se dressaient sur la route d’une réélection pour Grégory Doucet : ras‐le‐bol des travaux, union de la droite derrière Jean‐Michel Aulas, dispersion des forces à gauche ou encore souvenir des polémiques du début de mandat. Depuis, le maire écologiste de Lyon doit composer avec une série de sondages qui placent la dynamique du côté de son adversaire Aulas.

Municipales 2026 : ce qui peut faire perdre Grégory Doucet à Lyon

2/ Le job à 20 000 euros de Laurent Wauquiez

Coucou le revoilà ! Laurent Wauquiez figure dans deux de nos « Top 5 » puisque nos révélations sur sa rémunération d’ancien intervenant ponctuel à l’EM Lyon a été le deuxième article le plus lu de l’année 2025. Le généreux chèque de 20 000 euros versé par l’école de commerce a toutefois généré moins de grabuge que les enregistrements de ses cours diffusés, en 2018, par l’émission Quotidien

Laurent Wauquiez, ancien prof à l’EM Lyon : 20 000 euros pour du « bullshit » ?

3/ La fabrique d’un multimillionnaire

La thématique « argent et politique » suscite décidément votre intérêt. A la troisième marche du podium, on retrouve notre enquête sur les origines de la fortune de Jean‐Michel Aulas, ancien patron de club de football reconverti en candidat pour la mairie de Lyon. Il y est question de Cegid, l’entreprise par laquelle a commencé la success story de « JMA » mais aussi de l’introduction en bourse de l’Olympique lyonnais et de la holding Holnest.

Olympique lyonnais, Cegid, Holnest : d’où vient la fortune de Jean‐Michel Aulas ?

4/ Atteintes à la probité : l’inventaire de Mediacités

Argent et politique toujours, mais pas que. Notre inventaire des élus impliqués dans des affaires d’atteinte à la probité complète ce « Top 5 ». On y retrouve l’ancien maire de Caluire‐et‐Cuire Philippe Cochet, mais également Michel Mercier (ancien patron du département du Rhône), l’ex-maire de Villefranche‐sur‐Saône Bernard Perrut, l’ancien édile de Givors Martial Passi ou encore l’ex-député Hubert Julien‐Laferrière, soupçonné de corruption. Entre autres.

Corruption et autres atteintes à la probité : l’inventaire des affaires des élus de Lyon et sa région

5/ « ABC », nouveau visage de la politique locale

« Elle est redoutable », juge, dans notre article, le maire LR de Mornant Renaud Pfeffer, qui la connaît personnellement. Nouvelle venue sur la scène politique locale, la députée insoumise Anaïs Belouassa‐Cherifi portera les couleurs du parti mélenchoniste aux élections municipales de mars prochain, à Lyon. Pas sûr qu’« ABC » réussisse à s’immiscer dans le duel annoncé Aulas‐Doucet, mais son portrait a en tout cas éveillé votre intérêt.

« Elle joue toujours la gagne » : Anaïs Belouassa‐Cherifi, l’insoumise qui pourrait perturber le match Aulas‐Doucet

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Temps de lecture : 11 minutes

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Par Nicolas Barriquand

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