Quel a été l’impact des enquêtes de Mediacités en 2020 ?

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Photo : Joseph Melin

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Par Pierre Leibovici

Des révélations, des analyses inédites ou encore des vérifications suite à l'interpellation, sur tel ou tel sujet, de nos lecteurs... Mediacités a publié 968 articles au cours de l’année passée. Mais à quoi bon ? Nous avons cherché à le savoir en étudiant l’impact de nos enquêtes dans nos quatre villes… et au-delà.

À quoi ça sert, l’investigation locale ? La question n’est pas si simple qu’il n’y paraît. Car une fois publiées, les enquêtes rédigées par nos journalistes leur échappent. Certaines rencontrent un écho inattendu sur les réseaux sociaux ; d’autres passent inaperçues, restant à jamais dans les tréfonds du web.

Sauf que si nos enquêtes ne sont pas lues par tout le monde, elles contribuent parfois à changer les choses pour les six millions d’habitant·e·s des aires urbaines de Lille, Lyon, Nantes et Toulouse. Ou, à tout le moins, pour les personnes directement concernées par les sujets traités.

Changer une loi… ou le cours d’une élection

C’est là qu’arrive la question de l’impact de notre travail. Un terme à la mode, prisé autant des ONG que des firmes multinationales, qui recouvre des réalités très différentes.

Pour un site d’investigation comme Mediacités, l’impact attendu d’un article pourrait prendre des formes multiples : contribuer à changer une loi ou une réglementation, révéler une situation illégale qui conduit à des condamnations, dissuader des personnes tentées par des comportements litigieux… Mais aussi inspirer de la confiance chez les abonné·e·s, convaincre des lectrices et des lecteurs de nous alerter sur une dérive dont ils·elles sont témoins… voire changer le cours d’une élection.

Dès lors, quelle frontière faut‐il tracer entre le journalisme et le militantisme ? Chez Mediacités, nous répondons à ce problème en respectant les standards déontologiques du journalisme — communs à de nombreux médias, mais il est toujours bon de les rappeler. Par exemple, si nous dénonçons une situation, nous donnerons toujours la possibilité aux personnes mises en cause de s’exprimer (dans notre jargon, on appelle cela le « contradictoire »).

« L’impact de nos enquêtes va bien au‐delà de la dénonciation »

Autre exemple : si l’un·e de nos journalistes veut enquêter sur un sujet, il ou elle doit soumettre sa proposition à la rédaction qui en débattra. Nous nous assurons ainsi de l’intérêt public du sujet, de sa pertinence éditoriale pour Mediacités, mais aussi que des considérations politiques ou militantes ne sont pas à l’origine de la proposition.

Pour sortir du flou sémantique, nous avons adopté notre propre définition de l’impact de nos enquêtes, qui, vous le verrez, va bien au‐delà de la « dénonciation ». Nous différencions ainsi :

  1. Les révélations dont s’est saisie la justice
  2. Les enquêtes qui ont fait bouger les lignes dans nos villes
  3. Les articles qui ont dépassé les frontières de nos métropoles
  4. Les articles qui ont initié un débat public
  5. Les enquêtes dont on attend toujours un impact concret
  6. Les enquêtes constructives, qui cherchent à comprendre comment « mieux faire » face à un problème donné
  7. Les enquêtes qui ont produit un résultat indésirable
  8. Les enquêtes collaboratives, qui se sont appuyées sur votre participation

Nous n’avons évidemment pas listé ci‐dessous les 968 articles publiés par Mediacités au cours de l’année 2020, mais seulement quelques‐uns dont les conséquences ont été visibles cette année‐là. Ils expliquent, très concrètement, à quoi peut servir l’investigation locale.

1. Les révélations dont s’est saisie la justice

L’exemple le plus emblématique de révélations de Mediacités utilisées par la justice est sans doute à chercher du côté de la Métropole Européenne de Lille. Ou plutôt de son président : Damien Castelain.

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Damien Castelain, président de la Métropole Européenne de Lille, en mai 2014. Photo Jarry S. / Andia

Après notre première enquête, publiée en juin 2018, sur l’utilisation par l’élu de l’argent de la collectivité pour des dépenses personnelles — plus de 11 000 euros pour des parfums, des chambres d’hôtel et des hammams —, le procureur de la République de Lille a ouvert une enquête préliminaire, dont nous avons publié les principales conclusions en août 2020. Elles sont sans équivoque : « Au regard des investigations, Damien Castelain peut être poursuivi en qualité d’auteur de délit de détournement de fonds publics, favoritisme et prise illégale d’intérêts », écrivent les policiers.

La justice doit maintenant se prononcer sur le renvoi devant le tribunal de celui qui a été triomphalement réélu à la tête de la métropole lilloise, à la suite des dernières élections municipales.

Du côté de Nantes, la balle est aussi dans le camp de la justice. Waldemar Kita, le propriétaire du club de foot local, y est poursuivi pour « fraude fiscale aggravée ». Dès le printemps 2018, parallèlement à nos révélations sur ses sociétés holding domiciliées en Belgique et au Luxembourg ou sur son portefeuille d’investissements, qui va des jets privés aux laboratoires spécialisés dans l’anti-rides et le gonflement de pénis, nous révélions qu’il était dans le collimateur du fisc.

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Waldemar Kita dans son bureau au siège de la société Laboratoires Vivacy à Paris, le 28 octobre 2017. Photo Le Parisien / Maxppp

Autant d’informations dont a pu se saisir le Parquet national financier, qui a ouvert une enquête en 2019 sur Waldemar Kita. Les premières conclusions des policiers, révélées par Mediacités en décembre dernier, dessinent un avenir sombre pour l’homme d’affaires : outre sa résidence en Belgique considérée comme « fictive », il est également soupçonné d’avoir éludé 14,8 millions d’euros d’ISF. Sans oublier les impôts dont il aurait dû s’acquitter pour 70 millions d’euros de revenus indûment déclarés depuis 2010… au Luxembourg.

2. Les enquêtes qui ont fait bouger les lignes dans nos villes

Lorsqu’elles mettent en lumière des comportements illégaux, illégitimes ou dangereux pour la santé ou l’environnement, nos enquêtes peuvent contribuer à transformer concrètement une situation. Un changement parfois salutaire pour plusieurs personnes.

Ce fut le cas à la suite de nos révélations sur une inspectrice de l’académie de Lyon, en septembre dernier. De nombreux témoignages concordants nous ont permis d’alerter sur le « harcèlement » et la « maltraitance » exercés par cette cadre du rectorat. Une situation d’autant plus alarmante qu’elle avait déjà été signalée aux recteurs successifs de l’académie ces dernières années, lesquels n’avaient pas réagi.

« 18 victimes ont accepté de témoigner auprès du rectorat »

C’est chose faite, désormais. Non seulement la publication de notre article a entraîné d’autres témoignages — 18 victimes ont accepté de témoigner auprès du rectorat –, mais l’inspectrice va également être écartée de la direction d’un organisme qui pilote la scolarisation des jeunes migrants. Selon plusieurs enseignants et syndicats, l’article publié par Mediacités a joué un rôle « décisif » dans le déblocage d’une situation qui pourrissait depuis des années.

Même si nos éditions portent le nom des grandes métropoles, nous ne nous limitons pas aux seuls centres‐villes. Ainsi à Cugnaux, ville de 17 000 habitants de la périphérie toulousaine, nous avons révélé que près d’un quart des logements construits en quatre ans avaient été attribués à une même entreprise de promotion immobilière. Laquelle avait employé celui qui allait devenir le maire‐adjoint à l’urbanisme.

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L’entrée de la ville de Cugnaux (Haute‐Garonne). Photo : Gael Cérez.

Le maire d’alors, Alain Chaléon, a d’abord tenté d’imposer le silence à ses adjoints, leur demandant de ne pas réagir par e‑mail ou sur les réseaux sociaux — et qualifiant au passage notre média de « torchon » tout en le menaçant d’un procès. Avant de voir sa propre majorité imploser en janvier 2020, à la suite d’une nouvelle publication sur son adjoint, ce qui l’a finalement conduit à renoncer à se représenter aux élections municipales de mars et de juin.

3. Les articles qui ont dépassé les frontières de nos métropoles

Il y a aussi ces enquêtes locales dont la portée nous échappe. Soit parce qu’elles concernent des personnalités nationales, soit parce qu’elles racontent une histoire plus grande, reprise par nos confrères et consoeurs d’autres médias.

C’est le cas des comptes de campagne de Sarah El Haïry, ancienne députée Modem de Nantes et aujourd’hui secrétaire d’État à la Jeunesse et à l’Engagement. En novembre 2020, nous dévoilions que 56% de ses dépenses pour la campagne des législatives 2017 avaient bénéficié à une société détenue par deux proches, dont son actuel chef de cabinet. Une situation à la limite de la légalité qui illustre le manque de transparence du financement des campagnes électorales.

L’utilisation de l’argent public par les anciens élus locaux devenus ministres peut décidément poser problème. Ainsi de Gérald Darmanin, réélu maire de Tourcoing au printemps 2020 alors qu’il était ministre de l’Action et des Comptes publics (il a depuis été nommé ministre de l’Intérieur par Jean Castex). Comme son indemnité de maire dépassait le plafond autorisé dans le cadre des cumul des mandats, le ministre a eu beau jeu d’annoncer qu’il allait faire don de la somme équivalente — 20 000 euros — à la Société protectrice des animaux (SPA) locale.

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Gérald Darmanin lors de la campagne des municipales à Tourcoing. Photo : Sarah Alcalay

Problème : c’est interdit par la loi, comme l’a expliqué Mediacités. Un élu ne peut décider de l’attribution d’une telle enveloppe puisqu’elle est reversée au budget de la commune. Seul le conseil municipal est compétent en la matière. C’est ce dernier qui a finalement voté, le 12 décembre 2020, l’attribution d’une subvention de 20 000 euros à la SPA de Tourcoing. Une somme qui n’a donc rien à voir avec un cadeau personnel.

4. Les articles qui ont initié un débat public

Si on considère la publication d’un article sur notre site comme le début d’une histoire, alors appliquons‐nous à écrire la suite. Et pourquoi pas avec vous ! En 2020, Mediacités a initié une série d’événements pour prolonger ses publications, tant bien que mal compte tenu des restrictions de déplacement.

« En sortant de nos rédactions, nous touchons un nouveau public »

Ce fut le cas en janvier et février 2020, avec notre enquête participative #DansMaVille sur la gentrification des quartiers populaires. Nos 20 articles sur le sujet — directement tirés des suggestions des lectrices et des lecteurs — ont été conclus par des ateliers‐lecteurs dans chacune de nos villes.

Ces premières rencontres ont réuni près de 150 habitant·e·s, dont une large majorité de personnes non‐abonnées à Mediacités. L’impact de ces événements est évident : en sortant de nos rédactions, nous touchons un nouveau public et entamons un dialogue avec vous, sans filtre. Et cela d’autant plus que nous avons privilégié des formats collaboratifs, où chaque participant·e est invité à partager ses questions et ses opinions lors d’ateliers thématiques.

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Un atelier au bar Belle de Jour, à Nantes, le 20 février 2020. Photo : Clara Courdeau

Nous espérons pouvoir bientôt renouveler cette expérience. En attendant, nous nous appuierons sur notre nouvelle émission en direct sur YouTube et Facebook : le #DébatRadar. Le principe est, là aussi, de prolonger nos articles, en l’occurrence ceux publiés sur notre application web Radar, sur laquelle nous suivons les promesses des élus locaux. Le bio et local dans les cantines scolaires à Lyon et la féminisation des noms de rue à Toulouse étaient au menu des premiers épisodes, en décembre dernier. Rendez‐vous très prochainement pour les suivants !

5. Les enquêtes dont on attend toujours un impact concret

Point de triomphalisme : la publication d’une enquête dans nos colonnes ne conduit parfois à aucun changement. Et malheureusement, l’énergie investie dans un article par nos journalistes ne présage en rien son succès.

Un exemple parmi de nombreux autres ? Celui des pratiques douteuses qui s’épanchent dans les zones grises du droit. Il en va ainsi de l’armée de collaborateurs de cabinet du département du Nord : en janvier 2020, Mediacités en comptait 21 surnuméraires, dont la fille du président du conseil départemental, Jean‐René Lecerf. Mais comme ces conseillers disposent du statut de « chargé de mission », ils ne tombent pas sous le coup de la loi. Seule une clarification juridique résoudrait ce problème.

D’autres fois, la lenteur de l’administration fait obstacle à un changement concret. C’est le cas à Nozay (Loire‐Atlantique), où Mediacités a documenté les effets secondaires inquiétants d’un parc éolien, soupçonné de provoquer des pathologies graves chez les humains et les vaches qui pâturent alentour. Lorsque nous révélions ce mal mystérieux, en février 2019, 20 études avaient déjà été réalisées par les services de l’État, des services vétérinaires ou encore des cabinets indépendants. En juin 2020, on en comptait 27. En attendant les conclusions de deux nouvelles études des ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique, agriculteurs et riverains restent désemparés.

6. Les enquêtes constructives, qui cherchent à comprendre comment « mieux faire » face à un problème

Les journalistes s’attardent-ils trop sur les mauvaises nouvelles ? Sans aucun doute. Alors chez Mediacités, nous avons renouvelé nos expériences de « journalisme de solutions » en cette année 2020. Le principe : analyser une réponse locale à un problème qui a fait ses preuves et qui pourrait être étendue à d’autres territoires. Tout en pointant ses faiblesses et ses limites.

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Aperçu de la rubrique #DansMaVille « Transformons nos villes après le coronavirus », en mai 2020 / Capture d’écran

Au cours de l’année passée, nous avons ainsi publié 16 articles pour analyser des solutions nées depuis le début de l’épidémie de Covid‐19. Un internat éphémère pour protéger les enfants exposés aux violences durant le confinement, des salles de cinéma indépendantes qui lancent une plateforme pour concurrencer Netflix, des potagers urbains pour renforcer l’autonomie alimentaire… Autant d’initiatives qui méritent toute notre attention. Ne serait‐ce que pour éviter que l’épreuve de la pandémie n’ait servi à rien.

7. Les enquêtes qui ont produit un résultat indésirable

Il y a aussi ces articles, révélant des informations d’intérêt public, qui ont entraîné de nombreuses complications. Nos lectrices et nos lecteurs le savent peu, mais nos journalistes — et plus particulièrement nos quatre rédacteurs en chef — passent une partie de leur temps sur le « service après vente » des enquêtes. Il y a bien sûr les réponses légitimes à apporter aux questions et aux demandes de précisions. Mais il y aussi les attaques, personnelles ou à l’égard de notre média, et les menaces de procès en diffamation.

Peu de ces dernières sont suivies d’effets. Et aucune n’a abouti à une condamnation depuis la création de Mediacités, en décembre 2016. En septembre 2020, le Tribunal correctionnel de Lyon a jugé irrecevable la plainte de Thierry Kovacs, maire de Vienne (Isère), qui s’estimait diffamé car nous avions écrit qu’il accordait des largesses salariales au directeur général de son office HLM, qui était aussi l’un de ses principaux soutiens politiques. L’édile a fait appel.

« Ces procédures, parfois abusives, ont un coût : en temps, en énergie, en argent. »

En novembre dernier, Mediacités a aussi été relaxé par le Tribunal de Toulouse après la plainte pour diffamation initiée par deux surveillants de prison soupçonnés de radicalisation islamiste à caractère terroriste, comme nous le révélions début 2019.

Il est normal que Mediacités ait à répondre à la justice d’éventuels manquements. Nos relaxes successives confirment notre sérieux. Mais il ne faut pas perdre de vue que ces procédures, parfois abusives, ont un coût : en temps, en énergie, en argent. Le droit de la presse est tel que, même victorieux, nous ne pouvons prétendre à des dommages et intérêts. Nos opposants, eux, font souvent porter leurs frais de justice par leur entreprise ou leur collectivité

8. Les articles qui s’appuient sur la participation du public

Dernier impact mesurable de notre travail au cours de l’année 2020 : ces articles déclenchés par les messages des lectrices et des lecteurs. Alors que la plupart des médias en ligne ne laissent une place au public que dans la section « Commentaires », et donc à l’issue du travail des journalistes, nous avons lancé en 2020 plusieurs outils qui font appel à vous au tout début de la création d’un article. Ce faisant, nous espérons nous rapprocher des sujets qui vous préoccupent au quotidien et ainsi délivrer un journalisme utile pour comprendre votre ville et faire des choix éclairés.

Ces outils, vous commencez à les connaître. Il s’agit de #DansMaVille, évoqué plus haut, où nous enquêtons sur un sujet commun à nos quatre métropoles en partant de vos préoccupations. Mais aussi de Veracités, où nous avons répondu à des dizaines de vos questions, par exemple pour vérifier des rumeurs sur les réseaux sociaux ou pour démêler le vrai du faux dans la communication de nos collectivités.

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Radar, l’application participative pour contrôler l’action des élus locaux / Mediacités

Sans oublier notre plateforme d’alertes locales Lanceur d’enquêtes ou encore Radar, notre application web lancée en septembre dernier, sur laquelle nous analysons 1175 promesses issues des élections municipales 2020 avec votre aide. Signe que l’initiative interpelle : plusieurs groupes d’opposition municipale nous ont confirmé l’utiliser, notamment pour rappeler aux majorités élues leurs engagements. En 2021, Radar reste entre vos mains avec la même ambition : créer une veille citoyenne de l’action des élu·e·s dans nos villes et de nos métropoles.

Mediacités en 2021, humble et déterminé

Ce long panorama de l’impact de nos enquêtes reste parcellaire. Car à la réflexion, il existe un impact beaucoup plus diffus, non mesurable celui‐ci, derrière chacun de nos articles. Celui qui vous fait vous demander : comment aurais‐je eu connaissance de ce sujet si Mediacités n’en avait pas parlé ?

L’année 2020, nous ne la résumons pas à de l’auto-satisfaction. Bien des choses peuvent être améliorées chez Mediacités — on vous en reparlera très vite sur La Fabrique. Notre audience moyenne, environ 150 000 lectrices et lecteurs par mois, est une leçon d’humilité : nous devons faire bien plus pour parler à ces six millions d’habitant·e·s qui peuplent nos métropoles.

Tant bien que mal, nous avançons en ces temps incertains. L’équilibre économique est encore loin et nous avons besoin de beaucoup plus d’abonnés pour poursuivre sereinement notre chemin. En nous interrogeant publiquement sur l’impact de nos articles, nous souhaitons toujours plus nous ouvrir à vous. Et ne pas considérer notre travail terminé une fois l’article publié. La route est longue. Mais elle est plus belle à vos côtés.


Découvrez la version complète de notre rapport d’impact 2020 :
2021‐01 – Rapport d’impact 2020 Mediacités WEB